étroiture ? mais qu'est que c'est ?
Sonia est la première à retrouver ma trace bien des mètres plus haut, bientôt rejointe par les équipiés pour un moment de saveur mérité...
La salle Blanche et ses secrets, une merveille ce réveillon !
Janvier 2015
Nous sommes au second jour de l'année, la température est négative, nous avons hâte de faire une nouvelle sortie car ...
... pour nous, nouvelle année = nouvelle activité !
L'igue de Toulze :
Nous entrons par la porte ouverte, au bout de quelques mètres de profondeur, la température deviens de plus en plus appréciable .
Il fait même très bon, on va se faire quelques photos durant la continuation de l'équipement en corde ...
" N'empêche que j'ai pas envie de nager...
... j'ai oublié mon maillot de bain "
" C'était sympa, on y retourne ?!? "
Rendez-vous de 10h sur la place de Caniac du Causse, on attend les retardataires. Caniac, c'est le centre géographique du Lot, et la "capitale" de la célèbre Braunhie.
Il fait un temps incroyablement beau et doux pour un mois de décembre, sans doute pour fêter le 1er anniversaire de notre club
D'ailleurs, puisqu'on parle de fête ... nous fêtons aussi l'inscription de notre 20éme membre ABIMES-46 en à peine un an ! la preuve que nous avons eu raison de créer un nouveau club "jeune" dans le nord du Lot ...
L'objectif du jour, c'est le fameux Cuzoul de Sénaillac. C'est non seulement une "sortie-plaisir" mais aussi une journée formation-entraînement : nos quatre jeunes nouveaux membres vont avoir l'occasion d'apprécier leur première véritable verticale ! (ils n'avaient jusqu'alors dégusté que le puits à 45° de La Garnie).
Chacun s'équipe, on ajuste les bodards des nouveaux et l'on prépare les ateliers pour s'entraîner, pendant que d'autres équipent le P15 du puits du Cuzoul.
Le temps passe vite, il est déjà 14h, le temps d'une pause casse-croûte sous un soleil généreux.
... G2G, qui prend au sérieux ses obligations présidentielles, en montrant tout ce qui est néfaste à la pratique de la spéléologie
Puis on passe aux choses sérieuses
Quelques "vétérans" sont descendus au fond du puits, afin d'assurer les cordes des néophytes pour leur première verticale
tandis que Tony joue les chauves-souris sur sa tyro, afin de prodiguer ses conseils.
Perso,je n'ai jamais eu peur du vide ; déjà tout môme (4 ans), deux audacieux adultes étaient venus me récupérer, tout suants de peur, sur une étroite corniche, au deuxième étage de la façade d'un hôtel...
Mais mon expérience dans l'initiation m'a souvent mis en présence de personnes prises de panique face au vide ; c'est de l'acrophobie (peur du vide), à ne pas confondre avec le vertige ; et ça peu se dominer assez facilement, avec un peu de patience et de douceur, n'est-ce pas Isabelle ?!
Et finalement, tu es descendue, tu as compris que tu pouvais faire confiance au matériel, et que la peur du vide, c'est uniquement dans la tête que ça se passe ! Bravo, Isa
Puis comme dit le proverbe : dans le fond, tout est bon ! Chacun va trouver ses repères et son petit plaisir ...
Frantz en compagnie d'Anto, et Sonia avec Arnaud (du Trias),
Isabelle, qui a récupéré son magnifique sourire, puis Christian toujours souriant,
re- Frantz, dont le souhait serait de retourner en Haïti pour faire visiter les Lava Tubas sur les volcans, et Simon qui nage dans le bonheur,
Sophie, que la couleur de la roche fait penser à une délicieuse mousse au chocolat ..., et Tony, qui ferme consciencieusement la marche, après avoir vérifié n'avoir oublié aucune de ses ouailles dans le méandre terminal !
18h, il est temps d'entâmer la remontée. Christian brille comme un arbre de Noël, avec son scotchlight sur sa combine
. Tout le monde est en forme, ça va aller vite ... sauf pour votre humble serviteur et son emphysème
.
Et n'oubliez pas, la semaine prochaine c'est notre AG, venez tous ! Le soir, on fera la fête, ohé ohé ! x
C'est autour d'un apéritif le dimanche midi qu'avec ludo prenons la decision d'aller à l'oeil de la doue.
le départ se fait a 18h00,je passe chercher ludo et laeticia chez eux on charge le matos et c'est parti.
Arrivé devant l'antre,nous faisons la rencontre d' un couple d'anglais qui se promenait par la, on a discuté un peu et chacun et parti de son coté
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Comme vous pouvez le voir nous sommes équipés du dernier SX 240!!!!
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Comme vous avez pu constater dans nos précédentes aventures Ludo adore tout ce qui est aquatique,c'est pour cela qu'avec laeticia nous en avons profité!!
Après une escalade de 2 mètres!!!!,nous suivons le cours de l'eau et nous profitons de se décor quelle sculpte depuis des milliers d'années
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Au bout 1h30 de visite nous arrivons au siphon terminal,il est temps de faire demi tour.
Anto.
Depuis notre visite le 15 mai dernier, on ne le quittait pas des yeux (façon de parler). il aurait déjà dû être à sec à l'époque, après deux mois de sécheresse intense, mais il restait obstinément fermé, le bougre ! Je parle de l'Œil de la Doue, naturellement.
Et puis, coup de fil de Sonia : "il est passant, je suis allé le voir !".
Eu égard aux esclaves du travail Anto & Tony (quelle honte de faire travailler les gens quand il fait si beau !), nous décidons d'y aller ce soir, RV sur le parking à 20h30. On a amené un petit canot gonflable, car il y aura des lacs à passer, et faute d'avoir des néos en suffisance ... d'ailleurs, c'est plus sympa !
Arrivés devant l'entrée désormais béante du siphon, moment solennel s'il en est, un instant de recueillement s'impose ! ce n'est pas tous les jours qu'on peut passer au sec.
C'est à Sonia que revient le rôle du reporter-photos. Malheureusement, elle a du mal à maîtriser son appareil, question réglages, et Tony entame un cours magistral ... on verra bien ce que ça donne !
Il est vrai que la photo sous terre exige des pré-réglages particuliers, le meilleur résultat étant obtenu en utilisant des flashes déportés, commandés par cellule optique.
Malheureusement, notre copine n'a pas pris le manuel d'utilisation de son Olympus, et on n'arrive pas à supprimer les pré-flashes (lesquels provoquent le départ prématuré du flash déporté). T'as l'air fin, Anto, avec ton flash dans la main ...
En route. Cette rivière souterraine a la particularité d'avoir un doux lit sableux, bien doré. Dupont & Dupond, heu ... Anto et Tony foulent allègrement la grève dans la vaste galerie, ayant hâte de mettre leur esquif (hem ... quelque peu rapiécé) à l'eau.
On admire en passant quelques concrétions particulières, à l'aspect gélifié. Le fait que cette galerie souterraine soit fréquemment en régime noyé, empêche le développement de fines draperies, et donne cet aspect ramassé.
Brusquement, Oh stupeur : une corde descend du plafond ! Nous ne sommes hélas pas les premiers à fouler le sol de cette rivière ! Quelle déception, nous qui pensions que ...
Puis deux nouvelles voix résonnent : Aline et Nicolas, deux spéléos corrèziens viennent de nous rejoindre. En fait, nous avions rendez-vous à 20h30 sur le parking ; ne les ayant pas vu, nous sommes partis. Mais voilà, eux avaient leur propre parking ... ailleurs ! Désolé pour la méprise, l'important est qu'on se soit retrouvé.
La fameuse corde est fixée à l'extrémité d'un piton rocheux ; ça parait bien fragile, mais tout bien réfléchi, les spéléos n'étant pas des casse-cous, (hem, j'ai bien dit "cous", s'pas ), ça doit donc être solide.
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Mettant fin à nos hésitations, Nicolas s'y colle, et en deux temps-trois mouvements, le voilà en haut. Il s'agit bien d'une galerie perpendiculaire ; il la suit sur une cinquantaine de mètres, puis revient deux minutes plus tard "c'est un cul de sac!".
Nous poursuivons notre chemin, puis descendons une dernière dune de sable plongeant dans un lac. Ah oui, je ne vous ai pas dit : Tango est de la partie !
Tango, c'est mon chien -et mon ami, il me suit (presque) partout, du moins lorsqu'il n'y a pas de verticale.
Tony met notre paquebot à l'eau, et après avoir témérairement parcouru le lac, revient la mine épanouie : ça flotte !
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Certes ce premier lac n'est pas bien grand, environ une trentaine me mètres à parcourir, mais le dinghy est bienvenu car nous n'avons pas de néoprène, et l'eau souterraine avoisine les 12°C, brrr !
Il n'en va pas de même pour nos amis corrèziens, qui ignoraient que nous amènerions une péniche de débarquement , et avaient revêtu leurs néos. Et puis faut dire que ces gens, habitués aux rigueurs hivernales des hautes montagnes corrèziennes, sont très résistants
Les voilà donc, plongeant hardiment dans l'eau glaciale des névés ...!
Arrivés sur l'autre rive du lac, changement total de la topologie : disparus les bancs de sable, ici c'est la roche. Un beau calcaire blond, qui a donné au sable cette couleur ensoleillée.
En fait, nous sommes au pied d'un ressaut de trois mètres, d'où cascade le torrent furieux en période active.
Tony entame hardiment l'escalade, tandis qu'on arrime solidement notre frêle esquif, pour parer à un grain éventuel (les tempêtes souterraines sont réputées pour leur extrême violence !).
Le nouveau décor nous émerveille ; la rivière a ciselé la pierre, creusant une tranchée dans les strates calcaires, le lit étant parsemé de laisses d'eau limpide et cristalline.
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Un peu partout, des marmites, patiemment creusées par le frottement de petits cailloux tourbillonnant dans les remous incessants ; ce phénomène étant d'autant accentué par l'acidité de l'eau, qui contribue à ronger et affaiblir la roche calcaire.
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Et partout, les fameux "coups de gouge", cupules également nées par l'action conjointe du courant et de l'attaque acide.
Tout cela est certes très intéressant au plan scientifique, mais c'est également un régal pour les yeux, ce que ces photos ne rendent que très imparfaitement.
Nous arrivons enfin au siphon terminal (enfin pour nous, par pour les plongeurs
) ; un fil d'Ariane s'éloigne vers le fond, laissant Anto songeur ...
Là encore, il est précédé d'une plage de sable. L'explication : en période de crue, la pression en amont provoque un courant violent dans le rétrécissement qu'est ce siphon ; à sa sortie, l'eau rencontrant un plus vaste volume, le courant retombe et toutes les particules s'y déposent alors, n'étant plus entrainées
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Ça y est, je le sentais : Anto n'a pas résisté à l'appel d'Ariane ! le voilà qui nage vers le fond du siphon ; j'en connais un qui va se les cailler ! Quant à moi, vous comprenez bien que je dois veiller sur Tango
, en attendant confortablement mon tour de gondole ...
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Et voilà Tony puis Sonia, et enfin Nicolas et Aline, de retour du fin fond ; quant à Tango, il a seulement fait trempette au bord, là où "on a patte !" (pas fou, moi !).
Et après un bon bain tiède, dites-moi, qu'y a t'il de mieux qu'une petite bronzette sur le sable chaud ?
Quant au p'tit père Guy (de Glanes, s'il vous plaît !), il est allé faire son p'tit tour tout au fond, bien peinard et bien au sec, "là oùsque l'eau elle fait glouglou contre la voûte" ; super sympa ! par bonheur, il n'y avait pas de "dents de requin à cet endroit" ...
Comme toute chose à une fin, et que chacun a fait le plein de plaisir, en route vers la sortie ! On y reviendra, sûr !
Pour Anto et Loïc c'est du connu, mais c'est la première fois que Ludo va découvrir cette splendide rivière souterraine qui aboutit à la Fontaine de Briance. On est vendredi et il est presque 19h, prêts à descendre.
Ça ne fait pas très longtemps que Ludo a opté pour la spéléo, mais il a le ticket choc, y'aura pas à attendre longtemps pour qu'il se procure un équipement complet
Ça y est, la grille est ouverte, Anto s'engouffre dans l'étroit puits d'accès. Un souffle constant émane des entrailles de la terre, laissant présager des volumes importants.
Loïc suit, maintenant en haut du P16, attendant que la voie se libère ...
alors qu'Anto descend le dernier puits de 12 mètres et s'apprête à s'engouffrer dans le long ramping, creusé artificiellement dans la roche.
Oh ce n'est rien d'extraordinaire, seulement une question d'endurance, ramper dans un boyau très étroit et bas pendant près de 100 mètres, les genoux et les coudes raclant la caillasse pointue qui jonche le sol. Il faut imaginer qu'avant le percement, seule une étroite fissure large comme l'épaisseur de la main, laissait tout juste échapper un souffle puissant, indicateur d'une suite assurée ...
Ça ne semble nullement avoir incommodé Ludo, malgré son absence de genouillères ! Il a atteint le méandre naturel d'accès à la rivière, et semble en pleine forme, voire impatient d'aller de l'avant.
Rivière, vous avez dit rivière ? Oui oui, Mirandol est aquatique ! N'exagérons rien, il n'y a pas que de l'eau, et de fait, on est souvent au sec, mais visiblement ...
... Ludo est un véritable aquaphile, et ne peut résister à aller barboter dès que l'occasion se présente,
alors que d'autres ne dédaignent pas la terre ferme !
Mais bon, il ne faut surtout pas contrarier ses penchants naturels, n'est-ce pas mon canard ?
Il faut toutefois noter que cette eau souterraine là n'est pas "très" froide (env. 12°C), certain cours d'eau sont plus glacials, notamment dans les Pyrénées. Et puis ... à défaut d'avoir une combinaison spéléo, notre ami vous avait caché qu'il porte une néoprène sous ses vêtements
Quoiqu'il en soit, quand faut y'aller, faut y'aller ! Même si ce n'est pas ce soir qu'on fera tout les quatre kilomètres vers le siphon amont, on est venu là pour en prendre plein les yeux. Ici, c'est le passage des "voutes mouillantes", mais elles ne mouillent guère aujourd'hui, ce qui permet de constater que les fortes pluies de ces derniers jours n'ont pas suffit à compenser le déficit des nappes aquifères.
La progression continue lentement en direction des "bassins profonds"...
... et notre homme-grenouille s'essaie mème à simuler une panne de lumière digne de "Sanctum"
Bon c'est pas tout, il est tard déjà et demain faut aller bosser, il est temps de songer au retour. Après l'effort, le réconfort !
Une pause casse-dalle énergétique avant de remonter. Environ 100 mètres de dénivelé, le ramping, les puits, soit entre une et deux heures selon l'état physique.
Et puis enfin, le retour à l'air libre ! Dans quelques minutes sonneront les 12 coups de minuit ...
5 heures sous terre, que du plaisir !
Parait que dans trois jours, d'autres spéléos d'ABIMES-46 y viennent à leur tour.
À bientôt, Mirandol !
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"Salut So, dis-donc ça fait deux mois qu'on crève de chaud et qu'il n'est pas tombé une goutte ; si on allait voir l'oeil de la Doue ?"
Sitôt dit, sitôt fait, nous voici en route vers la Doue. Encore un de ces coins sauvages dont le Quercy a le secret ...
Arrivés au lieu de parking habituel, c'est la joie, le lit du torrent est archi-sec, excellent présage. Nous remontons allègrement le cours d'eau évaporé, sans même prendre une photo, tant nous sommes persuadés de pénétrer dans la rivière souterraine.
Déception ! arrivé au pied de la falaise du bas de laquelle jaillit l'eau mugissante, tout est bien sec, mais ... le siphon d'entrée reste noyé !
Rien à faire ; Sonia, qui découvre pour la première fois ce lieu magique, ne cache pas sa déception.
Non mon amie, vu le niveau de l'eau, inutile de rêver à une apnée, on n'est pas vraiment équipé pour. Et ce n'est pas Tango qui me contredira, lui qui n'aime vraiment pas l'eau profonde ...
J'essaie de me souvenir la forme du siphon, et reste convaincu que l'opération homme-grenouille n'est pas possible aujourd'hui, du moins pour la partie "homme" ; avec un masque éventuellement, mais on n'en a pas.
Qu'importe, on reviendra ; je suis certain que ce sera une année "passante". En attendant, rafraichissons-nous, car nous allons revenir par le haut des falaises, afin de profiter du magnifique paysage.