"Salut So, dis-donc ça fait deux mois qu'on crève de chaud et qu'il n'est pas tombé une goutte ; si on allait voir l'oeil de la Doue ?"
Sitôt dit, sitôt fait, nous voici en route vers la Doue. Encore un de ces coins sauvages dont le Quercy a le secret ...
Arrivés au lieu de parking habituel, c'est la joie, le lit du torrent est archi-sec, excellent présage. Nous remontons allègrement le cours d'eau évaporé, sans même prendre une photo, tant nous sommes persuadés de pénétrer dans la rivière souterraine.
Déception ! arrivé au pied de la falaise du bas de laquelle jaillit l'eau mugissante, tout est bien sec, mais ... le siphon d'entrée reste noyé !
Rien à faire ; Sonia, qui découvre pour la première fois ce lieu magique, ne cache pas sa déception.
Non mon amie, vu le niveau de l'eau, inutile de rêver à une apnée, on n'est pas vraiment équipé pour. Et ce n'est pas Tango qui me contredira, lui qui n'aime vraiment pas l'eau profonde ...
J'essaie de me souvenir la forme du siphon, et reste convaincu que l'opération homme-grenouille n'est pas possible aujourd'hui, du moins pour la partie "homme" ; avec un masque éventuellement, mais on n'en a pas.
Qu'importe, on reviendra ; je suis certain que ce sera une année "passante". En attendant, rafraichissons-nous, car nous allons revenir par le haut des falaises, afin de profiter du magnifique paysage.