Par une forte chaleur de juillet, nous nous rendons dans les Pyrénées afin de nous rafraîchir quelque peu...
Nous voici entrés dans l'AP7 (nom du secteur du réseau du Lonné Peyret) et, vu d'ici, il semblerai que nous sommes suivis du regard !
Janvier 2015
Nous sommes au second jour de l'année, la température est négative, nous avons hâte de faire une nouvelle sortie car ...
... pour nous, nouvelle année = nouvelle activité !
L'igue de Toulze :
Nous entrons par la porte ouverte, au bout de quelques mètres de profondeur, la température deviens de plus en plus appréciable .
Il fait même très bon, on va se faire quelques photos durant la continuation de l'équipement en corde ...
" N'empêche que j'ai pas envie de nager...
... j'ai oublié mon maillot de bain "
" C'était sympa, on y retourne ?!? "
Nous y revoilà,
le rendez-vous national annuel des spéléos avec le grand public est de nouveau là : dimanche prochain, nous aurons le plaisir de vous accueillir -cher grand public ! dans une jolie petite grotte située à deux pas des célèbres Grottes de Lacave. Mais contrairement à ces dernières, notre visite d'initiation s'effectuera à la mode "spéléo", c'est à dire avec casque à éclairage individuel, bottes et vieux vêtements, et vous n'en ressortirez peut-être pas bien proprets, mais ... Heureux !
Heu... juste deux p'tites précisions sur cette affiche éditée par la FFS : bien que la fédé organise cette manifestation nationale sur 2 jours, nous on ne la fait que ce dimanche, et puis honnêtement, je crois pas que ça soit un lieu propice pour la ballade du chienchien à son maîmaître ! Mais rassurez-vous, c'est une grotte "facile" et la grande famille qui l'a récemment visitée en notre compagnie, en est ressortie indemne et ravie (bien que la moitié d'entre-eux ait choisie l'option sortie sur corde par le petit puits oblique.
Alors, où ça se trouve ?
C'est derrière le cimetierre de Lacave à moins de 600 m de l'entrée des grottes bien connues, en direction de Meyronne (amont de la Dordogne), sur la droite ; à peine 8 minutes à pieds ou 2 en voiture, et vous vous garez sur le parking. Là, un fléchage vous emmène par un sentier jusqu'à l'entrée de la grotte, où nous vous attendrons.
Et puis pour ceux qui ne savent pas trop comment y aller directement de chez eux, voici un lien GoogleMaps qui vous aidera : sur la carte, trouvez et cliquez sur votre lieu de départ, un itinéraire s'affichera
IMPORTANT :
Visites à partir de 11h, dernier départ 17h
On ne peut emmener plus de 8 personnes à la fois dans la grotte ; nous vous recommandons donc très vivement de nous téléphoner à l'avance pour prendre rendez-vous, afin d'éviter un encombrement et une file d'attente Vous pouvez donc nous joindre
Michel : 06 85 77 05 00
Sonia : 06 80 43 33 59
ou par courriel en cliquant sur Contact
La visite simple dure environ 1h - 1h30 mais il est possible de prendre l'option "sortie corde" par un petit puit à 45° et Tyrolienne ; dans ces deux cas, un équipement (fournis) est nécessaire, et il faut rajouter un bon quart d'heure à la visite et par personne (sauf si vous avez déjà pratiqué ).
Enfin nous vous rappelons que :
Une grotte, c'est humide et froid (13°C) et pas très propre ...
alors, chaussez des bottes ou pataugas, ayez de vieux vêtements chauds ou une cotte de travail, et pensez au rechange si vous vous mouillez !
ALORS, À DIMANCHE ?!
Lefèton-lefètonpa ? à la bourre comme d'hab, du fait de notre planning surchargé, on se décide au dernier moment ! et c'est ... ON LE FAIT !
Les JNS (abrégé des Journées Nationales de la Spéléologie), c'est notre ouverture annuelle en direction du monde des Terriens de surface ... car parmis eux se cachent de futurs spéléos (ils ne le savent peut-être pas encore ! hi hi hi !).
Et cette année, nous avons décidé d'unir nos forces avec les copains spéléos du club de Souillac, le vénérable SCS.
Dimanche 6 Octobre, nous allons donc vous accueillir en coeur pour vous faire découvrir un sympathique ensemble de trois jolies grottes faciles d'accès, du coté de Souillac, avec en option si le temps le permet, une 4éme cavité un peu plus humide ...
Pour tout dire, il s'agit des Grottes de Laforge, et de l'Évent du Boulet pour la partie plus mouillante.
Alors, ces merveilles souterraines vous tentent ?
Ces initiations sont gratuites et ouvertes à tous (enfants à partir de 5 ans accompagnés d'un parent).
Avant tout, les grottes étant plutôt fraiches (13°C) et un peu salissantes, équipez-vous de vêtements peu fragiles et chauds, et de chaussures type randonnée ou bottes, anti-dérappantes, et éventuellement de rechanges secs si vous vous laissez tenter par la cavité aquatique.
Comment nous retrouver ce dimanche 6 Octobre ?
* Soit un rendez-vous à 14h précises, place Pierre-Betz à Souillac, et départ en cortège-voitures jusqu'aux grottes,
* ou bien, rendez-vous à partir de 10h sur place (point B Googlemaps) au pied des grottes de Laforge (D15-Un balisage indiquera le chemin à prendre sur la gauche).
Pour tous renseignements complémentaires :
05-65-37-34-39 ou 05-65-10-69-26
06-31-33-65-22 ou 06-85-77-05-00
Ou encore envoyer un e-mail à partir de ce blog.
Et voici un avant-goût des grottes de Laforge ... à bientôt !
Rendez-vous de 10h sur la place de Caniac du Causse, on attend les retardataires. Caniac, c'est le centre géographique du Lot, et la "capitale" de la célèbre Braunhie.
Il fait un temps incroyablement beau et doux pour un mois de décembre, sans doute pour fêter le 1er anniversaire de notre club
D'ailleurs, puisqu'on parle de fête ... nous fêtons aussi l'inscription de notre 20éme membre ABIMES-46 en à peine un an ! la preuve que nous avons eu raison de créer un nouveau club "jeune" dans le nord du Lot ...
L'objectif du jour, c'est le fameux Cuzoul de Sénaillac. C'est non seulement une "sortie-plaisir" mais aussi une journée formation-entraînement : nos quatre jeunes nouveaux membres vont avoir l'occasion d'apprécier leur première véritable verticale ! (ils n'avaient jusqu'alors dégusté que le puits à 45° de La Garnie).
Chacun s'équipe, on ajuste les bodards des nouveaux et l'on prépare les ateliers pour s'entraîner, pendant que d'autres équipent le P15 du puits du Cuzoul.
Le temps passe vite, il est déjà 14h, le temps d'une pause casse-croûte sous un soleil généreux.
... G2G, qui prend au sérieux ses obligations présidentielles, en montrant tout ce qui est néfaste à la pratique de la spéléologie
Puis on passe aux choses sérieuses
Quelques "vétérans" sont descendus au fond du puits, afin d'assurer les cordes des néophytes pour leur première verticale
tandis que Tony joue les chauves-souris sur sa tyro, afin de prodiguer ses conseils.
Perso,je n'ai jamais eu peur du vide ; déjà tout môme (4 ans), deux audacieux adultes étaient venus me récupérer, tout suants de peur, sur une étroite corniche, au deuxième étage de la façade d'un hôtel...
Mais mon expérience dans l'initiation m'a souvent mis en présence de personnes prises de panique face au vide ; c'est de l'acrophobie (peur du vide), à ne pas confondre avec le vertige ; et ça peu se dominer assez facilement, avec un peu de patience et de douceur, n'est-ce pas Isabelle ?!
Et finalement, tu es descendue, tu as compris que tu pouvais faire confiance au matériel, et que la peur du vide, c'est uniquement dans la tête que ça se passe ! Bravo, Isa
Puis comme dit le proverbe : dans le fond, tout est bon ! Chacun va trouver ses repères et son petit plaisir ...
Frantz en compagnie d'Anto, et Sonia avec Arnaud (du Trias),
Isabelle, qui a récupéré son magnifique sourire, puis Christian toujours souriant,
re- Frantz, dont le souhait serait de retourner en Haïti pour faire visiter les Lava Tubas sur les volcans, et Simon qui nage dans le bonheur,
Sophie, que la couleur de la roche fait penser à une délicieuse mousse au chocolat ..., et Tony, qui ferme consciencieusement la marche, après avoir vérifié n'avoir oublié aucune de ses ouailles dans le méandre terminal !
18h, il est temps d'entâmer la remontée. Christian brille comme un arbre de Noël, avec son scotchlight sur sa combine
. Tout le monde est en forme, ça va aller vite ... sauf pour votre humble serviteur et son emphysème
.
Et n'oubliez pas, la semaine prochaine c'est notre AG, venez tous ! Le soir, on fera la fête, ohé ohé ! x
Ah la la ! on l'appréhendait, ce samedi ...
Non pas sur notre capacité à encadrer des visiteurs, pour ça on est super au point,
mais ça faisait déjà près de deux semaines qu'on avait posé les premières affiches JNSC données par la fédé, et deux jours avant, on n'avait enregistré que 4 inscriptions pour le samedi
. Et puis la veille, ça a commencé à s'inscrire, et ils ont même continué le samedi, le jour des JNS.
Ouf ! il a même fallu organiser une visite supplémentaire en soirée , pensez-donc!
9h. Les premiers aventuriers arrivent, impatients mais confiants.
Notre objectif du jour, éveiller le goût de la spéléologie chez nos visiteurs curieux. Donc pas d'artifices ni de raccourcis faciles, nos candidats progresseront en véritables spéléos :
descente (puis ensuite remontée) sur corde d'un puits glissant à 45°, passage d'étroiture dans un canyon, ramping dans une chatière, progression sur vire, etc., tout ça dans un univers étrange et dépaysant mais magnifique.
Nous jouons la totale, chaque visite durant un minimum de 2 h 1/2, en groupe restreint encadré par 3 spéléos confirmés au minimum, pour le cocooning pédagogique .
La chatière dite "La boite à lettres" se passe comme une lettre à la poste quand on a 10 ans (ci-dessus), mais provoque une certaine montée d'adrénaline
quand on en a 60 (ci-contre) ; au bout du compte, ça laissera un agréable souvenir inoubliable.
Puis c'est la remontée et le retour à l'air libre ...
... tandis qu'à l'extérieur, on équipe déjà un nouveau groupe.
Par chance, il fait un temps magnifique, presque trop chaud ; ça tombe bien, car on va pouvoir se rafraichir dans la grotte, où même des vêtements chauds sont recommandés. En effet, la température moyenne des cavités de la région se situe aux environs de 13°C.
150 minutes se sont écoulées, c'est l'heure de remonter vers la surface ...
... et voyez comme ils ont tous l'air malheureux !
Et ça a été comme ça toute la sainte journée . N'empêche, je suis persuadé qu'ils ont bien dormis la nuit venue, en rêvant à une forêt de stalagtites ...
22h. Pour nous, une dernière ballade nous attend au Centre de la Terre. Un nouveau groupe de jeunes nous a gentiment demandé encore une visite, alors, comment refuser ?
Une sympathique ambiance pour clôturer cette journée en beauté !
Et merci encore aux propriétaires de la grotte de La Garnie !
C'est parti, nous participerons à cette agréable journée "Portes ouvertes" de la spéléologie.
Comme vous ne le savez peut-être pas, cette manifestation est organisée chaque année le premier week-end d'octobre par la F.F.S., à l'échelle nationale ; le but est de permettre gratuitement à chacun de faire connaissance avec l'univers souterrain à l'état brut, non-aménagé, celui-là même qui passionne les spéléos !
... et qui déclenchera peut-être chez vous une vocation ?!
Pour cette première année de notre existence, nous avons choisi une charmante grotte à 15 km de Bretenoux, en Corrèze (eh oui, le spéléo ne connaît guère de limites ! même départementales).
Il s'agit de La Garnie, située sur la commune de Nonards, à 15 km de Bretenoux. Une cavité typique pour initiations : une entrée pentue mais non verticale nécessitant cependant l'assurance sur corde, de belles salles, un ruisselet, et tous les obstacles naturels à surmonter, bref tout le charme de la spéléo !
Bien entendu, nous fournissons tout l'équipement technique nécessaire à la progression sous terre. Par contre, il vous appartient de vous vêtir de façon adaptée : vieux survêtement, combinaison de travail, bottes ou grosses chaussures de sport, car vous n'en ressortirez pas immaculés
. Et ne pas oublier que la température moyenne d'une grotte est de 13°C, donc un sous-vêtement chaud est nécessaire.
Parlons organisation :
Afin de vous fournir un encadrement convenable, nous avons prévu de former 3 groupes de visites aux heures suivantes : 9h30 - 13h30 et 16h. Une inscription préalable est nécessaire, pour nous contacter, utilisez le lien "contact" à droite, ou bien joignez-nous sur un des numéros de téléphone ci-contre, et n'oubliez pas de nous laisser vos coordonnées téléphoniques !
L'emplacement de la grotte est ici, un parking sera aménagé; respectez l'environnement, il s'agit d'un terrain privé ! L'itinéraire sera balisé à partir de la sortie de Beaulieu (direction Collonge-la-Rouge), et soyez vigilant à partir de Nonards, où il faudra tourner à droite.
Enfin, n'oubliez pas qu'il faut être particulièrement prudent sur une petite route !...
Alors, au samedi 1er octobre !
Pour ceux qui ne pourraient venir que le dimanche 2, ne désespérez pas : les visites au titre des JNSC continueront, mais organisées cette fois par le CDS-19 !
Si vous voulez connaître les autres sorties JNSC sur le Lot ou à l'échelon national, cliquez ICI !
C'est autour d'un apéritif le dimanche midi qu'avec ludo prenons la decision d'aller à l'oeil de la doue.
le départ se fait a 18h00,je passe chercher ludo et laeticia chez eux on charge le matos et c'est parti.
Arrivé devant l'antre,nous faisons la rencontre d' un couple d'anglais qui se promenait par la, on a discuté un peu et chacun et parti de son coté
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Comme vous pouvez le voir nous sommes équipés du dernier SX 240!!!!
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Comme vous avez pu constater dans nos précédentes aventures Ludo adore tout ce qui est aquatique,c'est pour cela qu'avec laeticia nous en avons profité!!
Après une escalade de 2 mètres!!!!,nous suivons le cours de l'eau et nous profitons de se décor quelle sculpte depuis des milliers d'années
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Au bout 1h30 de visite nous arrivons au siphon terminal,il est temps de faire demi tour.
Anto.
Depuis notre visite le 15 mai dernier, on ne le quittait pas des yeux (façon de parler). il aurait déjà dû être à sec à l'époque, après deux mois de sécheresse intense, mais il restait obstinément fermé, le bougre ! Je parle de l'Œil de la Doue, naturellement.
Et puis, coup de fil de Sonia : "il est passant, je suis allé le voir !".
Eu égard aux esclaves du travail Anto & Tony (quelle honte de faire travailler les gens quand il fait si beau !), nous décidons d'y aller ce soir, RV sur le parking à 20h30. On a amené un petit canot gonflable, car il y aura des lacs à passer, et faute d'avoir des néos en suffisance ... d'ailleurs, c'est plus sympa !
Arrivés devant l'entrée désormais béante du siphon, moment solennel s'il en est, un instant de recueillement s'impose ! ce n'est pas tous les jours qu'on peut passer au sec.
C'est à Sonia que revient le rôle du reporter-photos. Malheureusement, elle a du mal à maîtriser son appareil, question réglages, et Tony entame un cours magistral ... on verra bien ce que ça donne !
Il est vrai que la photo sous terre exige des pré-réglages particuliers, le meilleur résultat étant obtenu en utilisant des flashes déportés, commandés par cellule optique.
Malheureusement, notre copine n'a pas pris le manuel d'utilisation de son Olympus, et on n'arrive pas à supprimer les pré-flashes (lesquels provoquent le départ prématuré du flash déporté). T'as l'air fin, Anto, avec ton flash dans la main ...
En route. Cette rivière souterraine a la particularité d'avoir un doux lit sableux, bien doré. Dupont & Dupond, heu ... Anto et Tony foulent allègrement la grève dans la vaste galerie, ayant hâte de mettre leur esquif (hem ... quelque peu rapiécé) à l'eau.
On admire en passant quelques concrétions particulières, à l'aspect gélifié. Le fait que cette galerie souterraine soit fréquemment en régime noyé, empêche le développement de fines draperies, et donne cet aspect ramassé.
Brusquement, Oh stupeur : une corde descend du plafond ! Nous ne sommes hélas pas les premiers à fouler le sol de cette rivière ! Quelle déception, nous qui pensions que ...
Puis deux nouvelles voix résonnent : Aline et Nicolas, deux spéléos corrèziens viennent de nous rejoindre. En fait, nous avions rendez-vous à 20h30 sur le parking ; ne les ayant pas vu, nous sommes partis. Mais voilà, eux avaient leur propre parking ... ailleurs ! Désolé pour la méprise, l'important est qu'on se soit retrouvé.
La fameuse corde est fixée à l'extrémité d'un piton rocheux ; ça parait bien fragile, mais tout bien réfléchi, les spéléos n'étant pas des casse-cous, (hem, j'ai bien dit "cous", s'pas ), ça doit donc être solide.
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Mettant fin à nos hésitations, Nicolas s'y colle, et en deux temps-trois mouvements, le voilà en haut. Il s'agit bien d'une galerie perpendiculaire ; il la suit sur une cinquantaine de mètres, puis revient deux minutes plus tard "c'est un cul de sac!".
Nous poursuivons notre chemin, puis descendons une dernière dune de sable plongeant dans un lac. Ah oui, je ne vous ai pas dit : Tango est de la partie !
Tango, c'est mon chien -et mon ami, il me suit (presque) partout, du moins lorsqu'il n'y a pas de verticale.
Tony met notre paquebot à l'eau, et après avoir témérairement parcouru le lac, revient la mine épanouie : ça flotte !
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Certes ce premier lac n'est pas bien grand, environ une trentaine me mètres à parcourir, mais le dinghy est bienvenu car nous n'avons pas de néoprène, et l'eau souterraine avoisine les 12°C, brrr !
Il n'en va pas de même pour nos amis corrèziens, qui ignoraient que nous amènerions une péniche de débarquement , et avaient revêtu leurs néos. Et puis faut dire que ces gens, habitués aux rigueurs hivernales des hautes montagnes corrèziennes, sont très résistants
Les voilà donc, plongeant hardiment dans l'eau glaciale des névés ...!
Arrivés sur l'autre rive du lac, changement total de la topologie : disparus les bancs de sable, ici c'est la roche. Un beau calcaire blond, qui a donné au sable cette couleur ensoleillée.
En fait, nous sommes au pied d'un ressaut de trois mètres, d'où cascade le torrent furieux en période active.
Tony entame hardiment l'escalade, tandis qu'on arrime solidement notre frêle esquif, pour parer à un grain éventuel (les tempêtes souterraines sont réputées pour leur extrême violence !).
Le nouveau décor nous émerveille ; la rivière a ciselé la pierre, creusant une tranchée dans les strates calcaires, le lit étant parsemé de laisses d'eau limpide et cristalline.
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Un peu partout, des marmites, patiemment creusées par le frottement de petits cailloux tourbillonnant dans les remous incessants ; ce phénomène étant d'autant accentué par l'acidité de l'eau, qui contribue à ronger et affaiblir la roche calcaire.
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Et partout, les fameux "coups de gouge", cupules également nées par l'action conjointe du courant et de l'attaque acide.
Tout cela est certes très intéressant au plan scientifique, mais c'est également un régal pour les yeux, ce que ces photos ne rendent que très imparfaitement.
Nous arrivons enfin au siphon terminal (enfin pour nous, par pour les plongeurs
) ; un fil d'Ariane s'éloigne vers le fond, laissant Anto songeur ...
Là encore, il est précédé d'une plage de sable. L'explication : en période de crue, la pression en amont provoque un courant violent dans le rétrécissement qu'est ce siphon ; à sa sortie, l'eau rencontrant un plus vaste volume, le courant retombe et toutes les particules s'y déposent alors, n'étant plus entrainées
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Ça y est, je le sentais : Anto n'a pas résisté à l'appel d'Ariane ! le voilà qui nage vers le fond du siphon ; j'en connais un qui va se les cailler ! Quant à moi, vous comprenez bien que je dois veiller sur Tango
, en attendant confortablement mon tour de gondole ...
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Et voilà Tony puis Sonia, et enfin Nicolas et Aline, de retour du fin fond ; quant à Tango, il a seulement fait trempette au bord, là où "on a patte !" (pas fou, moi !).
Et après un bon bain tiède, dites-moi, qu'y a t'il de mieux qu'une petite bronzette sur le sable chaud ?
Quant au p'tit père Guy (de Glanes, s'il vous plaît !), il est allé faire son p'tit tour tout au fond, bien peinard et bien au sec, "là oùsque l'eau elle fait glouglou contre la voûte" ; super sympa ! par bonheur, il n'y avait pas de "dents de requin à cet endroit" ...
Comme toute chose à une fin, et que chacun a fait le plein de plaisir, en route vers la sortie ! On y reviendra, sûr !