Créer un nouveau club, c'est bien beau, mais si l'on envisage d'accueillir de nouveaux candidats aux aventures cavernicoles, encore faudra-t'il leur proposer un encadrement apte à les initier dans les règles à la progression souterraine.
" Encadrer de jeunes recrues est une grande responsabilité, et ce n'est tout de même pas ce bon vieux président qui allait s'en charger, vu son âge canonique ..! "
Aussi nous réunîmes-nous en assemblée du praesidium suprême, et je suggérais à mes deux plus proches collaborateurs de se dévouer pour la cause, et de s'inscrire d'urgence à l'EFS (École Française de Spéléologie) au prochain stage de formation des futurs initiateurs.
C'est ainsi qu'Anto et Tony (photos ci-dessous) s'engagèrent dans un processus tortueux dont ils n'avaient peut-être pas perçu tous les méandres ...
Toujours est-il qu'il y a le stage "et" la préparation au stage ! Il est vrai que pour les spéléos, on place la barre assez haut. Le monde souterrain a ses contraintes propres qui font qu'en cas de pépin, on ne peut compter sur les secours classiques ; ici, ni pompiers ni sécurité civile, ni hélicoptères pour venir vous tirer d'affaire ! C'est d'ailleurs pourquoi nous sonnes la seule fédération à avoir notre propre organisation de secours, le SSF (Spéléo Secours Français).
Bref, nos futurs héros allaient devoir s'entraîner dur, afin d'acquérir le niveau pré-requis nécessaire à l'admission au stage. Se déplacer sur corde pour son compte n'engage que soi, mais un initiateur (brevet fédéral) a la responsabilité d'emmener "et" ramener sans problèmes des novices, parfois de jeunes adolescents.
L'examen d'admission étant fixé au 26 février, nous décidons de nous attaquer d'arrache-pied à un entraînement intensif. Je dis "nous", car je serai de la partie, mon rôle étant de détecter toute erreur, jusqu'à atteindre le quasi professionnalisme.
Voici le tout premier exercice d'une longue liste : équipement d'une voie, sous l'oeil particulièrement critique de G2G. Et ça va être comme ça jusqu'à l'examen de l'EFS.
Bon courage, mes loulous !