Cette visite de l'igue de Cloupman (Reilhac) restera dans notre mémoire : on s'est garé à environ 250 m. de son lieu supposé, mais il ne nous aura pas fallu moins de 2 heures pour la localiser , malgré le Taisnes qu'on emmène toujours avec nous !
Nous étions cinq (de gauche à droite) : Sonia (nouvelle venue qui était du Trias mais avait décidé de sortir également avec nous), votre dévoué G2G, les deux Anthony (Anto et Tony, presque Dupont et Dupond
) et Laurent. À 14 heures, nous partions gaiement en direction (supposée...) du troutrou.
Au bout de 3/4 d'heure, il a fallu se rendre à l'évidence : on avait tourné, tourné, tourné ... Tony a donc gallopé jusqu'à la voiture, chercher le fameux Taisnes (nooon, ce n'est pas de la pub).
Tant et si bien qu'à 16 h. (voui, m'sieudames !) on commençait l'équipement ...
Sur la photo ci-dessus, Laurent s'essaye à un noeud (de 8 ?) sur un ammarage irréprochable (?!), Anto farfouille dans son kit à la recherche de ... mousquetons ou casse-croûte ?, et Tony écoute respectueusement les généreuses directives de G2G.
Enfin à 16h15 on entame la descente, ouf ! Il est temps, car on est en hiver et la nuit tombe tôt. Ce n'est pas que l'obscurité nous dérange tant soit peu, m'enfin, on aurait déjà dû être en bas depuis une heure et demi ...
Et puis il ne fait pas très chaud, et comme dans le fond on n'est pas si c0n, on sait qu'il y fait meilleur (13°C minimum garanti).
Comme il y a eu un incident technique avec Laurent (qui restera marqué un certain temps), l'heure est maintenant à la détente, et les célêbres pîtreries de G2G commencent . Cette cavité serait assez belle, n'était-ce le noir de fumée, dû aux acéto, qui macule les parois (signe de la surfréquentation de cette grotte école).
Fort heureusement, l'acéto n'est plus guère utilisé dans les petites cavités, où il est avantageusement remplacé par les puissants éclairages à led, et n'est maintenant utilisé que dans les grands réseaux avec beaucoup de volume. Et peu à peu, l'humidité suintante nettoie ces traces noirâtres, redonnant une virginité aux belles concrétions.
De toute façon, la communauté spéléo s'est nettement améliorée ces derniers temps, et est bien plus respectueuse de l'environnement, et de l'écologie en général. Finie l'ancienne époque où l'on ramenait triomphalement un morceau de stalacmite pour épater la gallerie.
18h30, Anto émerge et libère son pantin. C'est la nuit noire, c'est ça l'hiver. Le temps que tout le monde sorte puis de déséquiper, il sera 19 heures.
Une sortie sympa de plus ... vivement la prochaine